Aux 12 coups de midi, à 4 heures de l’arrivée, la pluie s’est invitée à Chevannes. Les acteurs continuent de se battre et l’ambiance y est toujours aussi ergonomique. Ils et elles ont dit ...
N° 100 - Jade Handi : « Nous sommes toujours là avec la perspective d’être le premier équipage féminin à l’arrivée. Mais la nuit a été vraiment difficile avec des problèmes de chauffe du moteur qui calait souvent ce qui eut des conséquences sur le fonctionnement de la batterie. Le plaisir de participer est là, c’est rageant que la mécanique le gâche un peu ».
N° 12 - José Lourseau : « Actuellement, Jean-Philippe Belloc vient de prendre un relais d’un peu plus d’une heure. Il a retrouvé les 24 Heures avec plaisir et de l’avoir avec nous en est un autre. Nous avons connu divers problèmes (pédale d’accélérateur, alternateur, surchauffe) des soucis qui nous ont coûté trop de temps pour jouer en toute première partie du classement ».
N° 41 - Rachel Simonin : « Nous sommes de nouveau arrêtées pour une panne de carter d’huile qui nous a déjà fait des siennes plus tôt dans la course. Cette nuit ce sont des problèmes d’éclairage qu’il a fallu résoudre. Nous continuons ne serait-ce que pour Marie-France Gérard et Anne Parillous, prétendantes à la victoire dans le Trophée 4x4 ».
N° 47 - Etienne Smulevici : « François Chatriot n’est pas trop déçu. Il m’a même dit : Merci Etienne, courir ces 24 Heures, ça me dérouille…Cela étant, j’ai rarement connu autant de problèmes sur une voiture : lave-glaces, alimentation essence, faisceau électrique. Et maintenant une transmission qui cède alors qu’Arnaud Dubrisay pouvait aller s’amuser. Pour gagner ici je connais la recette qui m’a souri en 2005 : n’avoir à s’arrêter aux stands que pour l’entretien courant et le changement de pilotes. Pour nous, c’est loin d’être le cas ».
N° 56 - Laurent Poletti : « Dès la 3ème heure nous avons perdu plus d’une heure pour un moyeu arrière. Cette nuit, c’est la direction assistée qui a fait un caprice. Trop d’arrêts au stand pour jouer à l’avant de la course. La voiture est très performante comme nous l’avons prouvé aux essais avec la signature de la pole position. Elle est entièrement nouvelle, elle ne demande qu’à être fiabilisée ».
N° 34 - Anicet Garicoix : « J’ai plaisir à découvrir cette belle épreuve. Elle est différene comparativement au rallye tout-terrain et en particulier des Cimes que j’ai remporté dimanche dernier. Ici, par la faute d’une transmission arrière, nous avons perdu 18 places hier soir alors que nous venions de prendre la tête de la course. De ce fait, cette nuit, il a fallu cravacher. J’ai assuré deux relais nocturnes de 2 h15 chacun. Il paraît que j’ai réalisé le meilleur temps au tour à la lueur des phares ! La voiture de Mickaël Caze est homogène, facile à piloter. Comme un très bon résultat final est dans nos cordes, à quelques heures de l’arrivée, toute l’équipe est sur les dents.
N° 42 - Philippe Bugalski : « Globalement, j’ai pris beaucoup de plaisir sur cette épreuve et surtout de nuit où les conditions de roulage sont bien meilleures. C’était très sympa. Au petit matin, nous avons voulu augmenter le rythme d’un ton mais le moteur a rendu l’âme. C’est la toute première fois que je participe à ce type de course et pour mes premières 24 Heures, je dois dire que j’ai apprécié. Ce fut un week-end « découverte » ! En plus, en résidant à 25 kilomètres du circuit, je suis un peu le régional de l’étape !!! »
N° 51 – Thierry Charbonnier : « C’est bien dommage de ne pas avoir bouclé l’épreuve… Dès les essais, la piste étant très boueuse, nous avons connu des problèmes de chauffe sur le moteur. Au bout de 4h30 de course, le moteur a cédé et nous avons dû abandonner. C’est vraiment rageant car en partant de la 88ème place nous étions remontés à la 14ème. En restant positif, nous sommes satisfaits de constater qu’au niveau performances, le « Predator » est très compétitif. »
N° 101 – Dominique Thorin : « Cette nuit tout s’est bien passé et dans l’équipage, nous roulions tous sur le même rythme. La prudence était de mise pour passer les concurrents moins rapides. Mais peu à peu la voiture a commencé à répondre de moins en moins bien en accélération. J’ai préféré rentrer au stand pour solutionner le problème avant qu’il ne s‘aggrave. Nous avions un tour d’avance sur notre poursuivant. Théoriquement, nous sommes à présent dans le même tour. Nous allons nous battre jusqu’au bout. »
N° 36 – José Castan : « Nous avons dû renoncer sur des problèmes de radiateur. Dès le début de la course, nous avons dû réparer une première fois et quelques heures plus tard, nouvelle casse… Nous avons préféré en rester là avant de connaître des problèmes plus importants. Nous ferons mieux la prochaine fois ! »
N° 73 – Jean-François Larpin : « Cette nuit, le terrain n’était pas trop dégradé donc au niveau pilotage, cela ne s’est pas trop mal passé. Par contre, notre embrayage s’est desserti et nous avons dû passer par la case stands pendant deux heures. Depuis la réparation, la voiture tourne comme une horloge ! Notre objectif demeure le podium, ce n’est pas utopique. Les Russes ont trois tours d’avance en tête, mais le moral est au beau fixe ! »
N° 7 – Andris Dambis : « Tout se passait extrêmement bien jusqu’à ce que la boîte de vitesses nous fasse un caprice. Nous avons mis 2 heures 20 pour procéder à son changement et depuis, nous sommes à l’attaque pour refaire une partie de notre retard. C’est la première fois que nous connaissons un tel problème avec la boîte. Nous sommes habitués aux 24 Heures, c’est notre sixième participation, nous savons pertinemment que c’est une course très exigeante. C’est aussi un bon test pour envisager de revenir sur les rallyes raids, peut-être l’année prochaine. La deuxième voiture du Team, celle de Maris Saukans, a quant à elle connu des problèmes de surchauffe moteur. Notre objectif : rallier l’arrivée ! »